lundi 11 octobre 2010

6 octobre

Mercredi 6 octobre

Hi !

Nous voilà arrivés à Christchurch depuis hier fin d’après-midi. La route depuis Timaru est une longue ligne droite, monotone, plate, sans aucun paysage particulier, si ce n’est les montagnes enneigées que nous voyons au loin à notre gauche et l‘océan Pacifque à notre droite. Cette région doit être très sèche, à en voir les grandes rampes d’arrosage dans les prairies qui fonctionnent déjà, alors que nous sommes au tout début du printemps. Les prairies et les champs sont entourées d’immenses haies d’arbres très hauts (eucalyptus, pins, peupliers…). D’ailleurs ici les peupliers ont déjà mis leurs feuilles alors que plus bas ils étaient encore nus.

Nous avons trouvé un camping pas trop cher à l’entrée de la ville (30 $), bien propret, avec machines à laver et cuisine, comme la plupart des campings de NZ. Et en plus le gardien est très aimable. Ca nous change de la matrone qui nous a accueillis il y a quelques jours, postillonnant des brises de cacahuètes qu’elle continuait à manger tout en nous parlant, et qui nous a fait fuir en nous demandant 58 $, pour un camping plein de caravanes pourries, sous prétexte qu'il était près d’un lac, pas très propre lui non plus. Du coup, d’ailleurs, nous avons passé la nuit sur un parking de super marché, ce qui ne nous a rien coûté. En plus c’était à Timaru, ville de 25 000 habitants, dotée d’une bibliothèque particulièrement bien garnie, dont beaucoup de villes françaises pâliraient de jalousie, et fournissant internet gratuitement.

Ce matin, nous avons ressorti les vêtements d’été que nous n’avions plus remis depuis Tahiti, puis nous sommes partis pour la Banks Peninsula, péninsule assez importante au sud-est de Christchurch. Auparavant, nous avons eu droit à une petite et courte secousse tellurique que j’ai parfaitement ressentie (comme une explosion et tremblement du sol et des murs) mais qui est passée complètement inaperçue par Hubert qui était dehors, sur de la pelouse. Nous avons appris ensuite qu’elle était de magnitude 4.

Sur la Banks Peninsula, la NZ nous a offert encore un festival de paysages au cours de cette promenade. Nous sommes arrivés jusqu’à Akaroa, ville d’origine française dans une région très british. Les habitants, bien que ne parlant pas le français, sont très fiers d’arborer des drapeaux tricolores, les rues ne s’appellent pas street mais rue : rue jolie, rue de malmarché, rue benoit…, certains habitants ont des noms bien français : Langlois, Eteveneaux, et un restaurant s’appelle La Rochelle. Pour le retour nous avons emprunté la route touristique qui passe par les crêtes. C’était assez impressionnant et vertigineux, car elle n’est pas très large. Mais nous avons pu admirer des paysages fabuleux.
De retour au camping, Hubert s’est attelé à nettoyer l’extérieur du camping car (nous devons le rendre propre dimanche) et moi à la lessive. Demain, maybe, nous irons visiter Christchurch.
Bye !








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