vendredi 19 novembre 2010

18 novembre

18 novembre

Namaste

8 h : départ de l’hôtel. Le chauffeur vient nous chercher, tout fier de sa voiture neuve, une tata. Voiture très confortable, modulable 6 places. Direction le Taj Mahal. L’ouverture du site est à 6 heures. Donc quand nous arrivons il y a déjà pas mal de monde, mais ce n’est quand même pas trop envahi.

Le Taj Mahal, monument classé au patrimoine de l’humanité, un des plus célèbres du monde avec 15 000 visiteurs par jour. Construit de 1631 à 1653 par l’empereur musulman Shah Jahan à la mémoire de sa compagne Mumtaz Mahal. Monument de marbre blanc avec quelques incrustations de pierres semi-précieuses. Ces décorations sont principalement dans la crypte qui a été inondée et ne se visite pas. Il est impressionnant de beauté et de légèreté. Notre chauffeur nous explique qu’aujourd’hui il est particulièrement beau car il a beaucoup plu dans la nuit et ça l’a lavé.











Le Fort rouge : 2ème monument que nous visitons. Aucun rapport avec le précédent, car il s’agit d’une énorme forteresse avec ses remparts de grès rouge, de style moghol impérial, de 2 km 4 de périmètre, fondée en 1565 par l‘empereur Akbar. La construction a duré 95 ans. A l’intérieur de la forteresse des palais de styles hindou et musulman à la fois, des mosquées et des jardins époustouflants (qui ont été remplacés par du gazon à l‘époque anglaise). Là aussi, des piliers de marbre sont incrustés de pierres semi-précieuses.

















Tomb of Mariam Zamani : épouse d’Akbar. Le tombeau fut élevé en 1623. Un des plus beaux tombeaux sans dôme.





Sikandra : Akbar’tomb. Il y a une porte monumentale de grès rouge, ornée de marbre polychrome, flanquée de 4 grands minarets blancs. Beau palais qui allie les arts hindous, musulmans et bouddhiques. En effet, l’empereur voulait instaurer dans son royaume la tolérance religieuse, en créant une nouvelle religion, fruit de toutes les autres.








Le Baby Taj ou Mausolée d’Itimad-ud-Daulah : tombeau du vizir construit par la poétesse persane Nur Jahan qui a laissé son empreinte féminine dans la délicatesse des formes et des ornementations. Là aussi, incrustations de pierres semi-précieuses et marqueteries de marbre polychrome.











Nous avons repris le train à 20 h 30. Notre chauffeur nous a accompagnés jusque dans le wagon. Il a pris soin de téléphoner pour prévenir notre chauffeur de Delhi et lui indiquer le numéro du wagon. Il nous a conseillé de descendre à l’arrivée, et de rester sur place sur le quai. Avant le départ, nous étions constamment sollicités par des gosses, dont certains très très jeunes, qui mendiaient. L’un d’eux marchait à peine, vêtu simplement d’un tee-shirt, il titubait le long du quai, une bouteille d’eau à la main. Nous avions peur de le voir basculer sur les voies qui étaient à plus d’un mètre en contre-bas, avec les trains qui arrivaient. Tout à coup ils se sont échappés comme une volée de moineaux, et nous nous sommes demandés s’ils avaient commis quelque larcin. Le long de notre trajet, lorsque nous traversions des gares, nous avons vu les quais couverts de personnes qui dormaient par terre. Sitôt arrivés à destination, notre guide nous attendait sur place et nous a conduits au taxi en chassant tous les mendiants et autres solliciteurs.

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